Je t'aime gros comme un pipi après la nuit,
grand comme le trait indélébile rose sur le canapé blanc,
loin comme le ballon à l'autre bout du jardin,
fort comme le camembert oublié dans le frigo.
(si, si, deuxième étagère en partant du haut)
Pour les nuits et les nuits,
et les nuits aussi,
les kilomètres dans le couloir, les airs de guitare,
les blagues pourries et le riz,
les biberons dans le noir.
Pour la danse des canards,
le ballon, les courgettes,
parfois le regard tout noir
et puis pour ta fossette.
Merci papa.
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Fig. 1 : Papa qui fait n'importe quoi avec l'écharpe, et Naine-Koala. Prague 2013. |
"gros comme un pipi après la nuit"... j'adore. Un vrai poème ancré dans le réel ^^
RépondreSupprimerAh ça, pour être ancré dans le réel y a pas de meilleure recette que de devenir parents.
SupprimerWaouw! Premier poème où je comprends tous les mots sans regarder dans le dico (bon d'accord, j'ai regardé pour "indélébile")!
RépondreSupprimerEst-ce que t'es en train de me dire que j'ai un langage pauvre ? :p
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